ATP d’Alès
les Amis du Théâtre Populaire
ATP d’Alès
les Amis du Théâtre Populaire
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Franck Chevallay
Vendredi 2 Décembre 2022 À 20H30
Alès – Bar « le Prolé »
Dans un hôpital psychiatrique, un patient schizophrène réinvente pour lui seul la monnaie et finit par être « la Banque Centrale » pour les autres internés. C’est une histoire drolatique, rondement menée, où le système monétaire réel, si pesant sur nos épaules, bascule dans une lumineuse folie.
Tout, tout, tout sur la monnaie, vous saurez tout sur la monnaie, des cauris africains aux subprimes étasuniennes… dans le joie et la bonne humeur.
Le comédien, auteur de cette histoire de fous, est magistral et convainquant, captant notre attention une heure durant dans une mise en scène simple mais bougrement efficace.
« Un spectacle qui vaut son pesant d’or. Un vrai coup de cœur. Taux d’intérêts à 100%. » Médiapart
« C’est tout le système qui est ausculté derrière le paravent d’un humour salutaire pour cette histoire de fous qu’est la finance. BRAVO ! » L’Humanité
« Pièce hilarante, interprétation en finesse. On rit énormément. Véritablement fascinant. … » Holybuzz
Par Claude Alranq
Mercredi 30 Novembre 2022 À 19H00
Médiathèque d’Alès
Entrée : 8€
En écho aux récentes lectures-hommages des deux derniers romans de Daniel Hébrard, d’abord aux ATyPiques puis dans la région, voici le premier de ses romans « qui traitent avec une dimension universelle la condition humaine. » Le Nouvel Obs
On appelait ainsi les poilus de 14, mais aussi les mineurs, à Bessèges ».
Ce roman, c’est la vie du Bélou, revenu de la grande boucherie, revenu de la « civilisation », revenu de tout, sauf de la nature, la Cévenne, ses splendeurs, ses odeurs, ses couleurs, les plaisirs simples et forts, l’amitié, l’élan de vie des hommes, la beauté des femmes, le dur désir d’être… écrits dans une prose généreuse qui vibre d’émotion ou gronde de révolte comme un torrent de montagne.
Claude Alranq a empoigné ce roman avec intelligence et vigueur, le théâtralisant pour en exprimer toute la force, la beauté, la véhémence, lecteur possédé par son texte, en harmonie avec son auteur.
« Un roman hors mode, d’un naturalisme puissant mené dans une langue drue. » Edmonde Charles-Roux
« Une écriture portée par la rage politique qui nous emporte, tant l’histoire des hommes lui tient à cœur. » Télérama
« Des pages stupéfiantes sur le désir, d’un érotisme gargantuesque. » Le Nouvel ObH
Après ses drolatiques divagations sur « l’Origine du Monde », le tableau de Courbet, récemment aux ATyPiques, Nicolas Hérédia nous propose une incursion dans un univers improbable et imprévisible, dérisoire et jubilatoire, dont le but est de ne pas nous faire regretter, en étant là, d’avoir raté tout le reste, ailleurs.
La logique de consommation obsessionnelle qui caractérise notre civilisation avancée (comme on dit de la viande?) touche maintenant le temps à vivre qui nous est imparti.
Chacun s’efforce d’optimiser sa journée, son week-end, ses vacances, de maximiser sa jouissance du temps, de ne passer à côté de rien, de cocher toutes les cases… Autant essayer d’écoper l’océan.
Une heure durant, l’air de rien, sans y toucher, le spectateur est tenu en haleine, comme le nez en l’air, et le temps passe, en douce, inexorablement. C’est super intelligent, c’est subtil, c’est léger… c’est grave aussi.
A la sortie, ne dites rien aux futurs spectateurs, laissez leur les délices de la surprise.
Un des seuls cinq spectacles coups de cœur recommandés par Libération, sur les 1648 spectacles du in et du off confondus, au festival d’Avignon 2022.
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